Recherche par auteur : François (pape
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Un festin en paroles: histoire littéraire de la sensibilité gastronomique de l'Antiquité à nos jours
Revel, Jean-François
Lu par : Nicole Roche
Durée : 8h. 3min.
Genre littéraire : Pratique/cuisine/alimentation
Numéro du livre : 22964
Résumé:La littérature sur l'art de la cuisine est presque aussi ancienne que la cuisine elle-même. Pourtant, il est souvent difficile de se faire une idée précise, palpable, concrète des cuisines du passé. Quel goût avaient les vins que buvaient César ou Horace ? Quelle saveur avaient les ragoûts du Moyen Âge ou les pâtés rabelaisiens ? Et les traités de cuisine d'antan restent souvent obscurs pour les profanes de notre époque. C'est au détour de mémoires, de correspondances, de romans, à travers nombre de témoignages spontanés, et dont le but était tout autre, que Jean-François Revel a retrouvé la trace de ces mets disparus. Une succulente promenade littéraire à travers trois mille ans de souvenirs et de révolutions gastronomiques.
Lu par : Marie-Thérèse Téhel
Durée : 10h. 31min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 23652
Résumé:François Simon, grand reporter pour Ouest France, nous narre ses rencontres, des gens les plus humbles aux plus en vue.
Lu par : Manon
Durée : 43min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 29707
Résumé:Après la mort de son père, l'auteur est de retour dans la maison de son enfance où chaque recoin lui évoque un souvenir. Il s'était promis de ne pas oublier son père et la meilleure arme contre la mort, c'est la mémoire... Un texte sous la forme d'un long poème en prose plein de tendresse.
Lu par : Alain Guillaume
Durée : 19h. 46min.
Genre littéraire : Histoire/géographie
Numéro du livre : 24358
Résumé:Rien ne prédisposait Jean-Baptiste Colbert, né en 1619, à une carrière politique : il aurait dû prendre la succession de son père Nicolas, riche marchand drapier originaire de Reims, qui vend ses marchandises dans toute l'Europe. Et pourtant. A vingt-quatre ans, Jean-Baptiste entre comme commis au service du puissant Le Tellier, secrétaire d'Etat à la Guerre de Richelieu. A trente-deux ans, il est l'intendant privé de la fortune de Mazarin qui gouverne la France pendant la minorité de Louis XIV. Dix ans plus tard, il est le plus proche conseiller de Louis XIV qui le fait entrer au Conseil d'en-haut comme ministre d'Etat, le nomme surintendant des Bâtiments (1664), contrôleur général des Finances (1665). A sa mort en 1683, seules la Guerre et les Affaires étrangères lui auront échappé, encore s'en sera-t-il occupé en sous-main, se faisant de solides inimitiés avec les titulaires de ces postes, Louvois en particulier. Et pendant plus de vingt ans, il aura incarné l'Etat aux côtés du Roi-Soleil. On connaît l'image consensuelle et convenue de Colbert telle qu'elle a été complaisamment forgée et véhiculée par les historiens de la IIIe République : le ministre mesuré, austère, intègre, pragmatique, serviteur jusqu'au sacrifice personnel de son roi, de l'Etat, du royaume. Au fil de ces pages, celui que Mme de Sévigné appelait "le Nord", craignant "la glace qui l'attendait" juste avant d'entrer en audience avec lui, apparaît tel qu'en lui-même : prêt à tout pour conquérir puis conserver le pouvoir, d'une rare violence devant les obstacles, retors, machiavélique et manipulateur - les épisodes de sa lutte contre Fouquet, le surintendant des Finances qu'il finira par abattre, sont là pour le démontrer -, ne pensant qu'à placer les membres de sa famille aux plus hauts postes et à accroître sa fortune par tous les moyens, même frauduleux.
Lu par : Jean-Claude Durak
Durée : 9h. 27min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 21595
Résumé:Rousseau, Diderot et Grimm ont-ils fait ensemble le Voyage d'Italie ? Seul, Lambert, valet d'exception, pourra vous en convaincre : " Ma mère m'a donné la vie sans prévenir sur une table d'office, à l'heure du souper, entre potage à l'oseille et entremets, la cuisinière, à ce qu'on m'a dit, coupant ce qui me rattachait à ma mère de son couteau le mieux affilé, comme de la pane de mouton. J'ai manqué d'être bouilli par une servante habituée à plumer la volaille, n'ayant pas trouver de meilleure idée que de ma tremper dans une eau tout juste sortie du feu pour m'ôter la saloperie visqueuse dont elle me voyait enduit. Lavé d'un jaune d'œuf fraîchement pondu, gratté comme une jeune carotte, rincé, séché, serré dans des langes et couché sur un lit de poireaux, j'ai attendu sans pleurer, à ce qu'on m'a dit longtemps après, dans un panier, la fin d'un grand souper, au milieu des allées et des venues de tous les gens de cuisine, tandis que ma mère recouverte d'un drap se désespérait de manquer à son service. "
Lu par : Dominique Bonnieux
Durée : 3h. 59min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 22771
Résumé:C'est un vieil homme qui s'éteint, péniblement alité. Pas n'importe quel homme, mais le plus grand critique gastronomique du monde, qui est parvenu à hausser un art mineur au rang des plus prestigieux, a fait et défait des réputations. Après quelques décennies de boustifailles, d'agapes, "des flots de vin, d'alcools en tout genre, après une vie dans le beurre, la crème, la sauce, la friture, l'excès à toute heure", le vieil homme tire sa révérence, rend son tablier, sa plume. Ce n'est rien, sinon qu'in extremis "une seule chose importe" : le souvenir d'une saveur, "vérité première et ultime de toute une vie". Quelque chose qui lui échappe. Quelque chose d'originel et de merveilleux. Une saveur oubliée, nichée au fond de la mémoire. Il cherche et il ne trouve pas. La quête de cette saveur, qui pourrait bien être une gourmandise, tout au bout de la vie, est l'occasion de retracer pour le vieil homme l'itinéraire d'une existence vouée à la gastronomie. Un itinéraire tantôt dessiné dans la complaisance ou l'humilité tardive, tantôt redessiné sans concession par les proches de ce pape de la cuisine, les uns après les autres, et toujours à la première personne. Roman à plusieurs voix donc, en une langue parfumée et savoureuse, brossant le portrait d'un homme et le bilan complexe d'une vie à la fois faite de générosité et d'égoïsme. Pour un premier roman, Muriel Barbery réussit là un coup de maître.
Lu par : Patrice Rungs
Durée : 6h.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 21062
Résumé:" La maladie n'est pas allégorique. Elle est mon sujet : je la situe, la décris. Ce que l'on pourrait appeler la peste-Camus n'est pas mon propos. Je rêve d'écrire une Description de la maladie de P. à la façon de la Description de l'Égypte que, publia Vivant Denon en 1809. C'est une forêt, la maladie ! un labyrinthe, une maison inconnue qu'on visite dans la nuit. Tout ce qu'il s'y passe ! Les mensonges à dévoiler, les vérités à contourner. Regarde où tu marches. Je ne cherche pas à dire cela en disant ceci, ni ceci en disant cela, je vous raconte le paysage, droit devant, j'essaie de n'en pas détourner les yeux, alors que le conseil le plus souvent donné, avec une insistance grondeuse, bourrue, est justement de me carapater, de dérober (nul cavalier ne te ramènera sur l'obstacle), pas de dignité ! pas de grands airs, fais semblant de ne pas les voir, les garces postées là, à t'attendre, en blouses et bonnets, qui te disent : "Un peu engourdi, hein ? ce matin..."
Lu par : Ségolène Bouët
Durée : 7min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 24251
Résumé:Rien ne va plus à la Ferme du Bout du Pré. Lassés d'être tondus, une fois l'hiver venu, les moutons passent à l'action et se mettent... en grève ! Les chiens de berger parviendront-ils à maintenir l'ordre au sein de la ferme divisée ? Le cortège des moutons en colère devrait leur donner du fil à retordre...
Lu par : Catherine Garcia
Durée : 6h. 3min.
Genre littéraire : Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre : 21877
Résumé:Notre expérience s'est pensée, en Europe, à partir d'une séparation de plans : vital/moral/spirituel ; même ce verbe le plus élémentaire, " nourrir ", a été pris dans la scission du concret et du symbolique : nourrir son corps ou nourrir son âme (dans Platon et les Pères de l'Eglise). Or, en suivant cette expression commune en Chine de " nourrir la vie ", nous voici conduits à remonter à l'inséparation de ces plans ; comme, en lisant le grand penseur de l'Antiquité chinoise, Zhuangzi, à creuser l'écart avec l'idéal grec de la connaissance ainsi qu'avec l'idée du bonheur, conçu comme finalité. Le Sage est sans destination et même sans aspiration ; il " évolue " dans le tao, est-il dit, " tel le poisson dans l'eau "... Certains de nos partis pris les plus massifs s'en voient ébranlés, et d'abord ceux de l'" âme " et du " corps " : si nourrir sa vie peut se dire de façon unitaire, c'est d'abord qu'on nourrit le plus foncièrement en soi le " souffle-énergie ". Se profile alors une autre intelligibilité - à dégager du mysticisme suspect dans lequel les marchands du " développement personnel " voudraient aujourd'hui nous plonger. Ou de ce que le zen est plus intelligent que ce que nos panneaux publicitaires en ont fait.
Lu par : Sabine Marais-Veyrat
Durée : 2h. 42min.
Genre littéraire : Essai/chronique/langage
Numéro du livre : 26400
Résumé:L'auteur livre avec humour une vision décalée du métier d'écrivain.
Lu par : Jacques Sarrasin
Durée : 4h. 16min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 23760
Résumé:Melchior Marmont voudrait bien ne pas mourir avant l'an 2000. Nous sommes au milieu des années quatre-vingt et il est en bonne santé, même si la mort de sa femme l'a beaucoup diminué, même s'il vient d'enterrer son frère aîné. Il a longtemps été producteur de films, a connu beaucoup de gens célèbres, et des télévisions le pressent de se raconter en public. Il hésite. Il préférerait publier ses Mémoires, en en confiant la rédaction à son fils, poète, qu'il a entretenu jusqu'à présent. Etrange collaboration qui n'est pas sans rappeler le couple Méphisto-Faust. Le jour de son anniversaire, Melchior surprend tout le monde en annulant la fête prévue par sa famille et annonce qu'il va tourner un film dont il sera scénariste, réalisateur et producteur : la Démence du boxeur. Le tournage sera très difficile, et sans Linda, une jeune actrice inconnue dont il veut faire une vedette, Melchior aurait-il eu la force de terminer, à quatre-vingt-cinq ans, son premier long métrage ? Plus tard, réfugié dans la maison où il a passé son enfance, un malaise lui fera connaître quarante-huit heures de ce qu'il appellera une extase. Il aura l'impression, ou l'illusion, de comprendre, enfin et pour toujours, ce que signifie le fait d'être vivant. Loin de l'adoucir ou de le faire basculer dans le mysticisme, cette "extase" le rend prêt à affronter la suite et fin de sa vie dans le refus de tout. "Tu me parlais de Faust, dira-t-il à son fils, je ne veux pas finir comme lui, enlevé au ciel par des anges sous une pluie de roses. Quelle indécence !"
Lu par : Carole de Lépine
Durée : 15h. 9min.
Genre littéraire : Histoire/géographie
Numéro du livre : 29255
Résumé:Les Français n'ont été ni sourds ni muets quant à l'extermination des Juifs. Non, il ne leur a pas fallu trente ou quarante ans pour accepter de saisir le plus grand crime de l'histoire. Dès le lendemain de la guerre, les élites ont élaboré une véritable pensée du génocide où les catholiques et les protestants ont eu une part immense, dont on n'avait pas pris la mesure jusqu'ici. Les intellectuels de tout bord ont été pris à la gorge par la spécificité de ce phénomène. Bien sûr, la culpabilité a joué un rôle, mais contrairement à une idée reçue, elle a été assumée, proférée, et c'est elle qui a animé le mouvement de réception de l'événement et sa progressive extension à tout le corps social. Lorsque, en 1967, la guerre des Six-Jours éclate, elle rencontre une opinion publique déjà très bien instruite et sensibilisée au drame des Juifs par vingt années de romans, de films, de récits, de témoignages. Il y a eu en France un " syndrome de Vichy ", mais pas de " syndrome de la Shoah ". Pourtant, quand, dans les années 1970 et 1980, le regard sur les années noires de Vichy a changé et qu'il est devenu moins bienveillant, un mythe global est né : celui d'une France malade de son passé et incapable de se regarder en face. En fait, la réalité est autre: si les Français ont occulté Vichy, ils n'ont pas occulté l'extermination des Juifs.
Lu par : François Goy
Durée : 11h. 33min.
Genre littéraire : Biographie/témoignage
Numéro du livre : 22245
Résumé:«J'ai la faiblesse congénitale de penser que je peux tout faire !» Il est vrai que sa vie durant, l'amiral Lord Louis Mountbatten (1900-1979) fut habité par le feu sacré et béni des dieux : né prince de Battenberg, allemand d'origine mais anglais d adoption, arrière-petit-fils de la reine Victoria, ce grand meneur d hommes, d'une beauté renversante et d une singulière vivacité d'esprit, était également doté d'un charme irrésistible et d'une volonté de fer.Refusant de jouer les riches oisifs après son mariage avec l héritière multimillionnaire Edwina Ashley, Mountbatten marche sur les traces de son père et poursuit une brillante carrière dans la Royal Navy. Il s illustre durant la Seconde Guerre mondiale, avant d être nommé par Winston Churchill chef des opérations offensives contre les côtes de l Europe occupée, puis commandant suprême des forces alliées en Asie du Sud-Est, qu'il libère du joug japonais. Promu malgré lui vice-roi des Indes, il sera, avec l'aide de Nehru et de Gandhi, le principal artisan de l'indépendance de l'Inde et du Pakistan en 1947. Devenu ensuite commandant des forces de l'Otan en Méditerranée et chef d'état-major de la Défense britannique, cet Amiral de la Flotte exceptionnel prendra en 1965 une retraite méritée, avant de périr assassiné par l IRA en Irlande.Militaire et diplomate accompli, voyageur au long cours, « Dickie », comme l'appelaient ses intimes, était aussi champion de polo, passionné de cinéma et grand amateur de voitures de sport. Ambitieux, vaniteux et téméraire, ce diable d'homme a traversé le XXe siècle comme un météore, et le talent de plume de François Kersaudy nous le rend incroyablement attachant.Actuellement professeur à l'Université de Paris I Panthéon-Sorbonne, François Kersaudy a enseigné à l'Université d'Oxford. Spécialiste d'histoire diplomatique et militaire contemporaine, il a écrit plusieurs biographies, dont De Gaulle et Churchill, la mésentente cordiale (2001), De Gaulle et Roosevelt, le duel au sommet (2004), et Winston Churchill (2000), qui a reçu le Grand Prix d'Histoire de la Société des Gens de Lettres.
Lu par : Manon
Durée : 14h. 8min.
Genre littéraire : Biographie/témoignage
Numéro du livre : 28416
Résumé:Héros de légende, Django Reinhardt le devint dès sa prime jeunesse. Tout d'abord parmi les siens, subjugués par l'éblouissante virtuosité de ce petit prodige du banjo, ensuite auprès des musiciens musettes, d'où sa réputation d'extraordinaire instrumentiste qui gagna comme une traînée de poudre les milieux du jazz, univers plus propre à l'épanouissement de ses ambitions musicales qu'il concrétisa à partir de 1934 au sein du Quintette du Hot Club de France avec le violoniste Stéphane Grappelli. Django et sa guitare... plus légendaire qu'il dut triompher d'un terrible handicap, ayant perdu l'usage d'une partie de sa main gauche dans l'incendie de sa roulotte en 1928.
Lu par : Frédérique Leroy
Durée : 1h. 23min.
Genre littéraire : Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre : 29513
Résumé:Paroles du pape François avant l'angélus - le premier de son pontificat -, le 17 mars 2013. Frères et sœurs, bonjour ! Après la première rencontre de mercredi dernier, aujourd'hui à nouveau je peux adresser mon salut à tous ! Et je suis heureux de le faire un dimanche, le jour du Seigneur ! Il est beau et important pour nous chrétiens de nous rencontrer le dimanche, de nous saluer, de nous parler comme maintenant, ici, sur cette place. Une place qui, grâce aux médias, a les dimensions du monde.
Lu par : Monnet
Durée : 5h. 39min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 22213
Résumé:L'étouffoir... Ce n'est pas seulement cette lande qui sent le pin brûlé. Maltaverne et ses deux mille hectares, ses papillons cloués à la résine des arbres... C'est aussi cette force obscure qui saisit les êtres, les incendies... Alain est l'héritier de ce domaine. Il aime Marie, du moins il la désire. Mais elle n'a pas de dot et, quand on s'appelle Alain Gajac, on ne se commet pas avec une employée de librairie. Madame Gajac, sa mère, ne rêve que stères de bois et bourgeoisie bien-pensante... Ses fantômes, qui les connaît ? Quant à Jeannette, cette innocente, elle est déjà fauchée avant même que d'être en fleur. Alain sait qu'on la lui destine. Il l'a surnommée " le pou "... Malaise, mal d'aimer... A Maltaverne, le drame couve, exacerbé par le ciel brûlant des Landes. Car tous, à commencer par cet adolescent d'autrefois, ont oublié une chose : vivre...
Lu par : Michel Méron
Durée : 6h. 37min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 26455
Résumé:François Bégaudeau a choisi de revenir loin en arrière, au coeur de l'été 1986 en Sud-Vendée. Il a alors quinze ans, un âge critique à bien des égards, celui des orgueils démesurés et des failles béantes, celui d'un adolescent prêt à toutes les métamorphoses. Comme chaque année depuis que sa famille s'est installée à Nantes, il passe ses vacances à Saint-Michel-en-l'Herm, une bourgade en rase campagne, mais proche des campings du bord de mer. Deux milieux aux antipodes, deux terrains de jeu familier pour le jeune narrateur en mal d'aventures concrètes. L'ado a déjà échafaudé son programme : trouver la fille qui voudra bien le déniaiser. Pressé de s'émanciper, il échafaude des stratégies, mise sur plusieurs tableaux, joue de malchance, avant d'entamer enfin une romance imprévue, la vraie, avec Julie, qui va changer ses plans et libérer en lui une sentimentalité poétique inattendue. Mais c'est sans compter sur les détours accidentels et contretemps malheureux qui vont compliquer son drolatique et douloureux apprentissage amoureux. Arrive le bal fatidique du 14 juillet, où tout va s'accélérer à tort et à travers. Provocations perverses, meurtre par imprudence, bitures en série... l'esprit embrumé du jeune Nantais n'arrivera plus à sortir de ce cauchemar éveillé. Dès lors, c'est la vitesse à l'état pur qui mène la danse : l'été en pente raide, la mort aux trousses, l'adolescent qui court à sa perte, une nuit sans fin, celle de tous les dangers, ou peut-être un gigantesque canular ayant très mal tourné ? Qui saura distinguer le vrai du faux et dire ce qui s'est réellement passé cet été 86 ? Et pourquoi le rire rétrospectif du narrateur révèle encore en lui une plaie à vif, vingt-cinq ans plus tard ?
Lu par : Jean-Marc Plumauzille
Durée : 3h. 40min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 26329
Résumé:"Quand on couche pas, même si on est convaincu que ça avance à rien, animal triste et tout, eh bien on est angoissé, assez connement je dois dire mais voilà. Alors on essaie de trouver des plans, avec même de l'amour des fois, ce qui complique les choses, ou au contraire ça les simplifie, enfin faut voir, il y a un peu de tout dans ce dossier-là." Selon un subtil désordre chronologique, ce roman à épisodes brouille les pistes de l'existence de Jules, amateur de plans improbables, journaliste sportif et célibataire intermittent. De malentendus jouissifs en gags à répétition, l'auteur tient la chronique de ses aventures et fiascos parmi une dizaine de trentenaires des deux sexes. A moins que ce jeu de rôles archi-contemporain n'implose in extremis, pour s'ouvrir à une fantaisie sentimentale, assumée dans toute sa douceur.
Lu par : Stéphanie Kerromen
Durée : 4h. 52min.
Genre littéraire : Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre : 29362
Résumé:Quelque chose a changé dans l'Eglise catholique. François, ce pape jésuite venu du bout du monde, fait souffler sur Rome et au-delà un vent de réforme qui suscite chez les catholiques étonnement et espoir. Il est vrai que l'Eglise, victime de son hyper-centralisation, ne semblait plus à même de répondre aux besoins de plus de 1,2 milliard de fidèles, désormais répartis sur toute la planète. Confrontée à la sécularisation en Europe et à la concurrence des autres religions dans le reste du monde, elle était tentée de se crisper sur le seul souvenir de son passé glorieux. Né et éduqué loin de l'Europe, François ne craint pas de bousculer un système héritier de plusieurs siècles de monarchie absolue. Qu'il s'agisse de la Curie, du gouvernement de l'Eglise dans le monde ou de la manière de s'adresser à la société et de lui annoncer l'Evangile, le nouveau pape est en train d'opérer un bouleversement copernicien, qui prend appui sur le concile Vatican II. Quelles sont les réformes qu'il propose ? Jusqu'où veut-il aller ? Quel visage prendra demain la première religion du monde ? A travers l'examen des chantiers en cours et des pistes envisagées, ce livre dessine les contours possibles de la papauté du XXIe siècle de façon d'autant plus éclairante qu'il s'appuie sur d'essentiels rappels historiques.